Robert Pierre dit :

Toutes nos condoléances
Ayant demeuré pendant plusieurs années chez mes grands-parents, dont la maison avoisinait celle de sa famille, je connais oncle Oscar depuis ma plus tendre enfance. Oscar n'a jamais été intimidé par le travail; que de durs labeurs il a eu à supporter, particulièrement au temps des sucres, au temps des foins sans oublier le temps des pommes. Malgré qu'il ait eu à affronter de nombreuses et très grandes difficultés au cours de sa vie, le découragement et l'amertume ne se sont jamais installés chez lui; il a toujours su trouver à l'intérieur de lui-même les ressources qu'il fallait lui permettant de poursuivre sa route. Il a, aussi, entretenu une relation particulière avec sa soeur Alice, ma mère; tout au long de leur vie, il y a toujours eu, entre eux, une parfaite collaboration mutuelle, un genre de convention non-écrite d'entraide. Mon oncle, mes passages sur le rang de la Covey Hill ne seront plus pareils, alors que presque chaque fois, je m'arrêtais pour une visite qui était, bien sûr, accompagnée de bonnes conversations plus ou moins importantes, toujours teintées d'humour. Mon oncle, je vous souhaite de trouver la paix; je suis persuadé que les personnes, déjà disparues, que vous avez aimées et qui vous ont aimé vous attendent à bras ouverts. Jamais je ne vous oublierai. À Priscilla, Michel et Roger, Janet et Linda, ses chers petits et arrière-petits-enfants, mes plus sincères condoléances. Robert Pierre